Des centaines de musulmans rohingyas se sont ressemblées, hier samedi, dans un camp de réfugiés sur la côte sud-est du Bangladesh, pour exiger un retour pacifique et digne dans leur pays d’origine (Myanmar), en 2023.
Des centaines de musulmans rohingyas ont participé aux manifestations dans le camp de réfugiés située dans la zone frontalière de Cox’s Bazar, dans le sud du Bangladesh.
Ils ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: »2023 devrait être l’année du retour dans notre pays », »Les Rohingyas veulent sourire en 2023 ». , » et « Nous en avons ras-le-bol ».
S’adressant à la foule, les dirigeants de la communauté rohingya ont déploré que leurs enfants sont privés d’éducation et de soins. Ils veulent un retour paisible et digne.
En colère, ils ont exprimé la vie misérable et inhumaine qu’ils mènent dans 33 camps surpeuplés au Bangladesh.
« Si la situation continue ainsi, nous craignons de faire partie d’une génération perdue sans avenir », a déclaré Maulvi Syed Ullah, un leader de la communauté rohingya.
D’autres dirigeants rohingyas ont également appelé la communauté internationale à exercer une pression sur le gouvernement du Myanmar afin qu’ils respectent leurs droits et puissent retourner en toute sécurité dans leurs foyers.
Depuis le 25 août 2017, les forces armées du Myanmar et des milices bouddhistes mènent une campagne militaire en perpétrant des massacres brutaux à l’encontre des Rohingya dans l’Arakan.
Le gouvernement du Myanmar considère les Rohingya comme des « immigrants irréguliers » en provenance du Bangladesh, tandis que les Nations Unies les classifient comme étant la « minorité la plus oppressée dans le monde ».