Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine de handball, Riyad Oulmane, a indiqué samedi à Alger, que « le Sept national compte réaliser un résultat positif et faire mieux que la précédente édition du CAN », à l’occasion du Championnat d’Afrique des nations 2024 prévu du 27 novembre au 7 décembre en RD Congo, et qualificatif au mondial 2025 en Allemagne et aux Pays-Bas.
« Nous allons donner le meilleur de nous mêmes pour réaliser un résultat positif lors du rendez-vous africain. Nos objectifs seront en réalité fixés à l’issue des deux premiers matchs, car nous ne savons pas dans quelles conditions nous allons évoluer. Nous allons chercher à obtenir un meilleur résultat que la précédente édition où nous avions terminé à la dixième place. », a déclaré Oulmane lors de la zone mixte organisée à la salle Harcha-Hacène d’Alger, en marge de la séance d’entrainement de la sélection féminine.
Versées dans la poule A du CAN 2024, les handballeuses algériennes, dirigées par le duo Riyad Oulmane-Yacine Bouakaz, débuteront leur campagne africaine face au Cap Vert (27 novembre), avant d’affronter respectivement, l’Egypte (28 novembre), le Congo (30 novembre), le Sénégal (1er décembre) et le Kenya (3 décembre).
Le sélectionneur national a estimé à cet égard que « toutes les rencontres seront abordées comme une finale d’où l’importance de gagner le premier match face au Cap-Vert, avant d’aborder la deuxième rencontre contre l’Egypte. Le match d’ouverture sera le plus important pour nous car il permettrait aux joueuses d’entrer dans le bain de la compétition continentale ».
En prévision de cette compétition africaine, l’équipe nationale féminine avait été battue par son homologue sénégalaise (32-19 puis 30-24) lors de la double confrontation amicale qui s’est déroulée en octobre dernier à Alger.
En dépit de la défaite contre le Sénégal, le sélectionneur national n’a pas caché sa « satisfaction » quant aux conditions de préparation, ce qui a permis au staff technique de déceler certaines lacunes.
« Les préparatifs pour le rendez-vous continental se sont déroulés dans de bonnes conditions, car l’instance fédérale nous a fourni toutes les conditions nécessaires. Concernant l’effectif, nous n’avons pas apporté de changements majeurs, nous avons juste corrigé les lacunes que nous avions constatées lors des entraînements et les matchs amicaux. Au fil du temps, nous avons pu corriger ces insuffisances à 80 %. », a-t-il estimé.
Avant d’ajouter : « Nous avons beaucoup travaillé l’aspect psychologique, la concentration et la cohésion en élaborant une stratégie qui correspond à la philosophie et au projet de l’équipe. Au début, nous avons convoqué 25 joueuses dans la liste élargie, puis nous l’avons réduite à 21 joueuses, avant de clôturer la liste avec 19 joueuses pour aborder le rendez-vous continental ».
De leur côté, les joueuses de l’équipe nationale n’ont pas caché leur envie d’aller loin dans la compétition malgré la tâche difficile qui les attend.
« La phase préparatoire se déroule normalement et le groupe se porte bien. Nous travaillons pour honorer le drapeau national et obtenir le meilleur résultat. Nous avons une idée sur certains adversaires et je pense que les confrontations seront difficiles, mais malgré cela, nous nous efforcerons de faire un bon résultat. Nous donnerons le meilleur de nous mêmes pour aller loin et pourquoi pas atteindre le dernier carré et décrocher le billet pour la Coupe du monde-2025. », a déclaré Soulaf Athmani.
L’équipe nationale se rendra à Kinshasa ce lundi (03h00) via Paris (France).
Pour rappel, les quatre premiers de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale, tandis que les quatre premiers du classement final seront qualifiés pour le Mondial-2025 prévu en Allemagne et aux Pays-Bas.