Le chef adjoint du gouvernement irlandais et donc titulaire de sa deuxième plus haute fonction, Micheál Martin, a condamné les récentes décisions de l’administration israélienne d’avancer plus de 5 500 logements supplémentaires dans les colonies de Cisjordanie, y compris la régularisation rétroactive de trois avant-postes illégaux.
Dans un communiqué de presse, Martin a dit : « En vertu du droit international, toutes les colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, sont illégales. Il a exhorté Israël à revenir sur ces décisions et à cesser immédiatement toutes les activités de colonisation dans le territoire palestinien occupé ».
« De telles décisions sont un obstacle à une paix juste et durable, sont prises à un moment de fragilité accrue et d’escalade de la violence, y compris les scènes choquantes d’extrême violence des colons observées dans les villages cisjordaniens de Turmus Ayya et Urif. En particulier, la responsabilité légale d’Israël, en tant que puissance occupante, est de protéger tous les civils dans le territoire palestinien occupé. »
Martin a condamné également fermement les déclarations provocatrices et irresponsables faites par un ministre du Cabinet israélien lors de sa visite à l’avant-poste israélien illégal d’Eviatar la semaine dernière.
Il a conclu son communiqué en disant : « Il est impératif que les actions de toutes les parties soient conformes au droit international et contribuent à briser ce cycle choquant de violence. L’engagement de haut niveau entre Israël et l’Autorité palestinienne au début de cette semaine, y compris entre les présidents Herzog et Abbas, est encourageant. Je me joins aux partenaires internationaux pour demander à Israël de respecter les engagements qu’ils ont pris à Aqaba et à Charm el-Cheikh et à toutes les parties de reprendre le dialogue visant à la désescalade et à la restauration d’un horizon politique. La seule solution durable au conflit peut être de relancer des négociations sérieuses entre les parties sur la réalisation d’une solution à deux États ».