Selon les institutions des affaires des prisonniers palestinien, les forces de l’occupation ont arrêté 3866 civils palestiniens de différentes régions en Cisjordanie et à Jérusalem, y compris 568 enfants et 72 femmes.
Dans un rapport par les institutions des prisonniers (la commission des prisonniers et ex-prisonniers, Addameer pour les prisonniers et les droits de l’Homme et le centre d’informations de Wadi Hilwe), environ 1800 citoyens palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem, y compris 1608 détenus administratifs.
1608 ordres de détention administrative
Environ 5000 prisonniers palestiniens croupissent dans les geôles de l’occupation, dont 32 femmes, 160 enfants et 1132 détenus administratifs.
Les gouvernorats de Jérusalem et d’Hébron ont le pourcentage le plus élevé de cas d’arrestation Il est à noter également que 291 palestiniens ont été arrêté dans la ville de Jénine et 215 autres dans la ville de Naplouse, depuis le début de l’année actuelle. Les gouvernorats de Jérusalem et d’Hébron sont restés les plus élevés en termes de pourcentage de cas d’arrestation.
Le crime de punition collective
Selon le rapport, le crime de punition collective est l’un des pires crimes pratiqués par l’occupation contre les familles des prisonniers et les détenus.
Les forces israéliennes poursuivent d’effectuer des incursions des maisons des Palestiniens, de tuer des civils en pleine jour, ainsi que les dévastations des maisons et des villages et camps de réfugiés envahis. Le rapport a souligné la politique de démolition des maisons des prisonniers qui fait partie du crime de punition collective.
Les fusillades de prisonniers avant et pendant l’arrestation
Les forces israéliennes ouvrent le feu sur les citoyens lors et avant son arrestation, et les arrêtent après les blesser, laissant les prisonniers avec des blessures, ayant besoin du suivi médical intensif. 80% des détenus palestiniens sont des ex-prisonniers.
Le crime de détention administrative est l’un des crimes utilisés par l’occupation contre les Palestiniens, depuis 2003. La détention administrative est l’arrestation sans inculpation ni procès, avec une durée renouvelable.
Environ 60 détenus administratifs boycottent toujours les tribunaux de l’occupation
Sur le nombre total de 1608 ordres de détention administrative, il y a eu 813 nouvelles ordres et 795 ordres de renouvellement pour des détenus de durées variables, soulignant le fait que 80 % des détenus administratifs sont d’anciens détenus qui ont passé des années dans les prisons d’occupation. La plupart d’entre eux sont en détention administrative, il faut souligner qu’une nouvelle génération a été ciblée par les autorités d’occupation à travers ce crime. Le nombre d’administrateurs est de 1132, dont 3 femmes détenues et 18 enfants.
Les autorités de l’occupation menacent les prisonniers et leurs familles
Le système d’occupation a travaillé à tous les niveaux pour promulguer des lois racistes et une législation affectant le sort des prisonniers et de leurs familles, qui étaient liées à des menaces contre les prisonniers, leurs familles, les ex-prisonniers, ainsi que les martyrs et leurs familles (prisonniers et libérateurs de Jérusalem), notamment la loi d’exécution des prisonniers, ainsi que la loi de retrait des nationalités de la résidence des prisonniers des territoires de 1948.
Il vaut la peine de mentionner également que le ministre extrémiste Ben Gvir a émis des instructions internes pour déduire de l’argent des allocations de cafeteria (cantina) pour les prisonniers, au cas où le prisonnier utiliserait la clinique dentaire de la prison, et pour chaque heure (175) des shekels étaient déduits.
De plus, une modification de la loi (antiterrorisme), qui ordonne de ne pas remettre les corps des martyrs, un projet de loi (empêcher la libération anticipée d’un prisonnier condamné) ont été présentés dans le contexte d’un acte de résistance qualifié par l’occupation (acte terroriste), un projet de loi qui discute de l’emprisonnement d’enfants palestiniens âgés de 12 ans, plutôt que de les envoyer dans des institutions (pour la réhabilitation), un autre projet de loi qui donne des pouvoirs étendus au ministre de la police pour imposer des arrestations administratives et des restrictions de mouvement sur les Palestiniens dans les territoires occupés en 1948, et un certain nombre d’autres projets de loi qui affectent la vie des ex-prisonniers, leurs familles, notamment dans les territoires occupes de 1948.
La réalité des prisonniers dans les geôles de l’occupation
La situation des prisonniers dans les prisons de l’occupation a connu un certain nombre de transformations graves, qui ont été ordonnées par le gouvernement d’occupation d’extrême droite, jusqu’à la restriction de la quantité d’eau utilisée par les prisonniers, ainsi que la quantité et la qualité du pain fourni aux prisonniers. En outre, plusieurs politiques abusives sont toujours exercées contre les prisonniers, tels que la négligence médicale, mentionnant que les prisonniers Ahmad Abu Ali et Khadr Adnan sont tombés en martyr en raison de cette politique illégale et inhumaine. Les autorités de l’occupation détiennent encore le corps du martyr Khadr Adnan parmi 11 autres martyrs des prisonniers.
700 prisonniers malades dans les geôles de l’occupation
Plus de 700 prisonniers palestiniens, y compris 24 malades de cancer, souffrent des états de sante très graves, suite à la négligence médicale, mentionnant que le prisonnier Walid Daqqa est toujours détenu dans la prison de Ramla avec le prisonnier Asef Al-Rifay et ils souffrent de cancer. En outre, 558 prisonniers purgent une peine injuste de perpétuités. Six prisonniers palestiniens ont été condamnés à perpétuités depuis le début de l’année 2023.