ÉconomieEn termes économique et technologique :l’Algérie décidée à avoir son indépendance

En termes économique et technologique :l’Algérie décidée à avoir son indépendance

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé hier à partir de Constantine, que l’Algérie œuvre à réaliser une indépendance économique et technologique, assurant que le pays possède les compétences nécessaires.

Pendant qu’il se trouvait dans le tramway, dont il venait d’inaugurer l’exploitation à la station Constantine-2 vers l’unité opérationnelle de Setram (Société d’exploitation des tramways) à Zouaghi Slimane, le Premier ministre a affirmé qu’à la veille de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance du pays, «l’Algérie ambitionne de réaliser une indépendance économique et technologique», emboitant le pas aux chouhada et moudjahidine qui ont arraché l’indépendance du pays.

Il a déclaré à ce sujet, que «l’Algérie possède les cadres et les compétences nécessaires pour relever le défi de l’indépendance économique» citant en exemple l’entreprise Cosider qui «fait des prouesses» en matières de projets de développement.

Benabderrahmane est accompagné durant sa visite à Constantine, par les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, des Transports, Aissa Bekkai, de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, et de l’Industrie Pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed.

Montage automobile

Le projet maintenu

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a annoncé, en marge de la cérémonie d’installation des membres du conseil national économique, social et environnemental (CNESE), l’intention du gouvernement de revenir à la fabrication de voitures localement, ont rapporté plusieurs médias.

Le ministre a indiqué qu’il rencontrera des responsables d’entreprises et d’usines internationales dans ce domaine, la semaine prochaine, pour ouvrir sérieusement le dossier.

Le ministre de l’Industrie a déclaré : «Nous sommes capables de fabriquer des voitures localement, et l’expérience portera sur les voitures qui répondent au marché algérien, des voitures électriques et certains hybrides.

Il a également souligné que «le choix des partenaires se fera de manière rationnelle et d’une manière qui sert le produit local et répond aux exigences du marché intérieur, et profite au trésor algérien, à travers l’exportation vers l’Afrique».

Le ministre de l’Industrie a rappelé que « la demande équivaut à 350.000 véhicules par an, en plus de l’exportation, surtout après l’activation de l’accord de libre-échange au niveau du continent africain.

Ahmed Zeghdar a ajouté : « Il y a un travail sérieux en préparation à ce niveau, et les grandes marques internationales qui fabriqueront des voitures en Algérie seront bientôt dévoilées une fois qu’un accord sera trouvé.

Valorisation des déchets

La 5ème édition du «REVADE» du 11 au 14 octobre à Alger

La 5éme édition du salon international de la récupération et de la valorisation des déchets «REVADE» se tiendra du 11 au 14 octobre à Alger sous le thème «l’économie circulaire un pas vers le développement durable», a indiqué mercredi le président de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), Chabab Tayeb.

Co-organisé par la Chambre algérienne de Commerce et d’industrie et l’Agence nationale des déchets (AND), ce salon mettra l’accent sur la nécessité d’une collaboration intersectorielle qui permet d’optimiser toutes les actions entreprises.

Cet évènement économique constitue un rendez-vous majeur pour les entreprises de collecte, de transport, de tri et de valorisation des déchets ainsi que l’ensemble des compétences en rapport avec ce domaine.

Il offre une opportunité de découverte et de transfert de technologie où se rencontrent les principaux acteurs du marché des déchets avec les fournisseurs d’expériences.

Annonçant la tenue de la 5éme édition de «Revade», en marge d’une journée de sensibilisation sur la responsabilité environnementale des entreprises organisée au niveau de la CACI, Chabab a souligné l’importance de la valorisation des déchets pour la création de la richesse.

Chabab  a indiqué que l’économie circulaire représentait un marché de 40 milliards de DA et contribue à la création de 100 000 postes d’emploi directe et indirects.

Il a appelé à cette occasion les jeunes porteurs de projets à s’orienter vers l’investissement dans le recyclage et la valorisation des déchets qui, dit-t-il contribuera amplement à la création de la richesse.

De son coté, la directrice générale de la CACI, Wahiba bahloul, a précisé que des conventions de partenariat sont programmées en marge de la 5éme édition du REVADE notamment avec le conservatoire national des formations à l’environnement et d’autres entreprises privées pour l’échange d’expériences dans le domaine du recyclage des déchets.

Elle a ajouté que des projets de conventions avec des agences de promotion de l’emploi sont également en cours d’élaboration pour prendre en considération les capacités environnementales et assurer, par la suite, la formation aux jeunes notamment les porteurs de projets dans ce domaine.

Intervenant à cette journée de sensibilisation, la directrice générale du Conservatoire national des formations à l’environnement, Malila Bouali, a estimé que les entreprises doivent repenser à leurs modes de fabrication et de gestion, tout en intégrant les aspects environnementaux.

Elle a souligné la nécessité de promouvoir la responsabilité environnementale, qui, selon elle, constitue un pilier de développement durable.

Mme. Bouali a rappelé que l’observatoire assure la formation, l’orientation et le suivi des jeunes dans le domaine de l’environnement, appelant les porteurs de projets à s’intéresser à ce domaine créateur de richesse.

Pêche et aquaculture

Vers la mise en place d’un système de traçabilité des produits

Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a annoncé l’élaboration d’un système de traçabilité permettant de suivre un produit de la production à la consommation, en retraçant le parcours de vente de gros et de détail.

Le nouveau système de traçabilité des produits qui tend à organiser et à réguler le marché les produits halieutiques a été au centre d’une réunion organisée par la Direction de contrôle des activités de la pêche et de l’aquaculture et de la régulation du marché des produits halieutiques, selon un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.

Outre les cadres du ministère de la Pêche et des productions halieutiques, la rencontre a vu la participation de cadres des ministères du Commerce et de la promotion des exportations, de l’Agriculture et du développement rural, outre des représentants du Laboratoire national de contrôle et d’analyse des produits de la pêche et de l’aquaculture et de la salubrité des milieux.

La rencontre a permis le débat d’un projet de texte réglementaire en cours de préparation pour fixer les conditions et le mode d’utilisation du système de traçabilité des produits de la pêche et de l’aquaculture, ajoute le communiqué.

Pour rappel, le ministère de la Pêche envisage la création de trois marchés de gros pour la commercialisation des poissons et produits de la mer à l’est, au centre et à l’ouest du pays pour une première étape, en attendant la généralisation de l’opération à d’autres régions pour une meilleure traçabilité des produits de la pêche et de l’aquaculture, la régulation des prix et la lutte contre la spéculation.

Sur les perspectives de développement du secteur du Commerce

Rezig s’entretient avec des experts du FMI

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig a eu, mardi, des discussions avec des experts du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives de développement du secteur, a indiqué un communiqué du ministère.

Ces discussions, tenues par visioconférence, s’inscrivent dans le cadre des concertations annuelles du FMI, en vertu de l’article 4 du statut de cette institution.

Lors de ces discussions, Rezig a passé en revue les mesures prises pour la régulation du commerce extérieur, notamment pour ce qui est de la diversification des exportations hors hydrocarbures et des perspectives de développement du secteur.

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