Des manifestants propalestiniens ont pris d’assaut le bâtiment de l’Institut politique de l’Université de Chicago pour protester contre les « relations de l’université avec Israël », au milieu d’une forte présence sécuritaire.
La chaîne américaine « Chicago ABC 7 » a rapporté samedi que « des manifestants propalestiniens ont pris d’assaut, vendredi après-midi, le bâtiment de l’Institut politique de l’Université de Chicago, causant des dégâts matériels, malgré la présence de policiers universitaires et (membres du service de police de Chicago) dans la zone.
Les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Palestine libre », et « Fermez l’université ».
Ils ont occupé la cour de l’université en brandissant des drapeaux palestiniens et affirmé qu’ils avaient pris le contrôle du bâtiment pour protester contre « les relations de l’Université de Chicago avec Israël ».
L’université a déclaré dans un communiqué : « Les manifestants ont tenté de bloquer l’entrée, ont causé des dommages aux propriétés de l’université et ont ignoré les directives de la police universitaire d’ouvrir le bâtiment (…) avant qu’ils ne soient évacués des lieux par la police ».
Le 18 avril, des étudiants et des universitaires qui rejetaient la guerre contre Gaza ont entamé un sit-in sur le campus de l’Université Columbia à New York, exigeant que son administration mette fin à sa coopération universitaire avec les universités israéliennes et retire ses investissements dans les entreprises qui soutiennent l’occupation de Gaza.
Avec l’intervention de la police et l’arrestation de dizaines de manifestants, l’état de colère s’est étendu à d’autres universités dans d’autres pays comme la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada et l’Inde, qui ont tous été marquées par des manifestations exigeant de mettre fin à la guerre contre Gaza et boycotter les entreprises qui fournissent des armes à Israël.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.
Israël poursuit sa guerre malgré l’adoption d’une résolution pour un cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité et malgré sa comparution devant la Cour internationale de justice pour des crimes de « génocide ».
R.I.