CultureItalie : la traque des voleurs d’œuvres d’art

Italie : la traque des voleurs d’œuvres d’art

En Italie, la traque d’œuvres d’art volées est une priorité. Depuis 45 ans, la brigade chargée du patrimoine est connue dans le monde entier, elle relaie désormais son travail via une application.

C’est une brigade qui a inspiré les États du monde entier. Depuis 1969, elle est chargée de veiller sur ce que l’Italie a de plus cher ou presque : son patrimoine culturel et antique. Une fois par mois, Emilio Roméo, un brigadier, patrouille depuis le ciel, au-dessus du site archéologique le plus grand du monde : Pompéi et sa périphérie. 66 hectares de ruines antiques qui dévoilent chaque année de nouveaux secrets, un trésor à ciel ouvert et la proie idéale des voleurs. Alors l’agent est à l’affût du moindre mouvement de terrain ou tranchée suspecte dans les zones aux alentours. 

Une villa ensevelie après l’éruption du Vésuve 

Ils survolent Civita Giuliana, une villa romaine, dont l’existence a été découverte en 2018 alors même qu’elle était en train d’être pillée par des voleurs. « On a découvert que les voleurs avaient creusé un tunnel qui arrivait jusqu’à ce site », a raconté le Capitaine Massimiliano Croce, commandant de l’unité de protection du patrimoine culturel. Quand ils sont prévenus, il n’y a qu’un trou, dans un jardin. Mais en remontant les galeries creusées par les voleurs, ils arrivent dans une ruine d’une villa ensevelie après l’éruption du Vésuve en 79 après J-C.  

Pour préserver au mieux son patrimoine et être sûr qu’aucune œuvre ne lui échappe, l’État italien a mis au point une application mobile qui permet à chaque citoyen de scanner une sculpture ou une peinture trouvée sur internet ou chez un antiquaire pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une œuvre volée. 

R.I.

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