Les forces d’occupation israéliennes ont lancé depuis avant-hier soir et jusqu’aux petites heures de ce matin, un barrage de roquettes, d’artillerie et de tirs d’armes à feu sur divers pans de la bande de Ghaza, tuant et blessant de nombreux civils.
Notre correspondant a rapporté que des équipes de secours ont récupéré les cadavres de trois individus et plusieurs autres blessés après une frappe aérienne israélienne visant la maison de la famille Abu Hasira dans le quartier d’Al-Mina à l’ouest de la ville de Ghaza.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver les personnes toujours portées disparues sous les décombres, les victimes et les blessés étant ensuite transférés à l’hôpital arabe Al-Ahli. De plus, au moins six personnes ont été tuées lorsque des avions israéliens ont visé une maison dans le quartier de Sheikh Radwan, au nord de la ville de Gaza. Ils ont ensuite été emmenés à l’hôpital arabe Al-Ahli.
Pendant ce temps, les attaques aériennes israéliennes ont frappé le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, coïncidant avec des bombardements d’artillerie sur les camps de réfugiés voisins de Bureij et de Maghazi.
Quatre civils ont été blessés lors du bombardement de la maison de la famille Rady à Nuseirat et ont été transportés à l’hôpital Al-Awda du camp. En outre, six civils, dont deux enfants, ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne visant la maison de la famille Jawadah, dans la ville de Zawaida, au centre de Ghaza.
Les blessés ont été transportés à l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah. Dans l’intervalle, trois palestiniens ont été blessés lorsque les forces israéliennes ont pris pour cible les bâtiments de la poste et du ministère de l’Intérieur à Khan Younis, au sud de la ville de Ghaza.
Ils ont été transférés à l’hôpital Nasser de la ville pour y recevoir des soins médicaux. La guerre génocidaire israélienne en cours contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023 a jusqu’à présent entraîné la mort documentée de 38 098 Palestiniens et en a blessé 87 705 autres. Des milliers de personnes restent coincées sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de la protection civile.
R.I.