Le secrétaire général du Comité des pêches du Centre-Ouest du golfe de Guinée, Gaston Djihinto, a appelé mardi depuis la cité lacustre de Sô-Ava, située à environ 30 km au nord de Cotonou, capitale économique béninoise, la communauté de pêcheurs artisanaux en Afrique de l’Ouest à abandonner les techniques et méthodes qui détruisent les habitats des poissons.
S’exprimant à l’occasion de la célébration de la 14e édition de la Journée mondiale de la pêche, M. Djihinto a estimé que la communauté de pêcheurs devait abandonner les engins à petites mailles et les filets monofilaments non biodégradables, et adopter des méthodes recommandées laissant aux générations futures un héritage riche en ressources halieutiques.
En effet, a-t-il souligné, dans la région de l’Afrique de l’Ouest, la production de la pêche artisanale surpasse largement celle de la pêche maritime industrielle.
« Cette pêche joue un rôle crucial dans la création d’emplois et assure la sécurité alimentaire », a-t-il précisé, déplorant le fait que les ressources halieutiques de cette sous-région traversent une période alarmante de déclin attribuable, entre autres, à une gestion défaillante, à des mesures inefficaces et non appliquées et surtout à la pêche illicite non déclarée et non agrémentée.
Placée sous le thème « Vulgarisation de l’appel à l’action de la pêche artisanale », la célébration au Bénin de la Journée mondiale de la pêche 2023 est destinée à défendre et à promouvoir les intérêts des gens qui vivent de la pêche artisanale.