L’artiste sera en concert à la rentrée. Après Alger, retour au bercail chez lui, en Allemagne, avant de s’envoler pour d’autres dates de concerts.
Le trublion artiste gaucher, Djamel Laroussi, a grandi à Alger avant de partir s’installer en Allemagne où il peaufinera ses études en musique.
Il apprendra la guitare sous l’influence à la fois des musiques traditionnelles de son entourage (chaâbi, raï) et de celles qu’il écoute à la radio (Stevie Wonder, Al Jarreau, les Beatles). Plus tard, il suit les cours de composition de la Haute école de musique de Cologne (Allemagne), et y découvre le jazz.
Dans les années 1990, il joue avec cheb Mami, l’ONB, Graham Haynes ou Nelson Veras. En 1998, il se lance dans une carrière solo et publie son premier album, «Sapoutaly», suivi en 2003 d’ «Étoile filante», un concert enregistré au Stadtgarten de Cologne qui va du baladi égyptien au melhoun en passant par la salsa. Guitariste, multi-instrumentiste, auteur, compositeur, arrangeur et réalisateur, Djamel Laorussi né à Alger est d’origine kabyle.
Aujourdhui, c’est en tant qu’homme du monde qu’il se présente comme musicien surtout. Sa discographie se veut eclectique bien que pas très riche.
L’artiste enrejistre en 1998 «Sapoutaly», puis en 2022 «Mazal», en 2003 sort son album à succès «Etoile filantee, suivi d’un livre en 2004, puis de l’album «3 Marabouts» en 2007, toujours sous le label Daouda.
L’artiste qui continue son bonhomme de chemin, s’est produit aussi cet été à l’Institut français d’Alger en live devant un public en délire. Jazzman confirmé, l’artiste a déjà eu à travailler aussi dans la musique raï.
Ouvert sur les musiques du monde, Djamel Laroussi n’a pas fini encore de nous surprendre!