Alors que les dirigeants de la CEDEAO se réunissent jeudi pour évoquer la situation au Niger, Ouagadougou, Bamako et Niamey ont confirmé leur désolidarisation des sanctions économiques et financières que la Communauté a imposées au Niger, arguant que cette mesure nuit à la sécurité du territoire.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont convenu de travailler ensemble pour réduire les effets néfastes des sanctions économiques et politiques imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre Niamey, a rapporté l’Agence de presse burkinabé (BIA).
Ouagadougou et Bamako ont relevé « la détermination de soutenir le Niger dans cette période difficile ». Ils ont réaffirmé leur position selon laquelle « toute attaque contre le Niger serait une déclaration de guerre contre le Mali et le Burkina Faso ».
Les trois pays ont reconnu que les sanctions imposées par les membres de la CEDEAO « nuisent à la population et compromettent la sécurité des territoires ».