Doha a condamné, hier dimanche, l’incursion du ministre israélien à la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, dans l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée.
Dans un communiqué, le ministère qatari des Affaires étrangères a estimé qu’il s’agissait d’une violation flagrante du droit international et de la tutelle hachémite des lieux saints de Jérusalem occupée. Et de mettre en garde contre la politique d’escalade adoptée par le gouvernement israélien dans les territoires palestiniens occupés.
Le ministère a également souligné que les tentatives répétées de porter atteinte au statut religieux et historique de la mosquée Al-Aqsa ne sont pas seulement une attaque contre les Palestiniens, mais aussi contre des millions de musulmans dans le monde.
La diplomatie qatarie a, de ce fait, tenu les autorités de l’occupation israélienne pour seules responsables du cycle de violence qui résultera de ces violations et de la prise d’assaut répétée de la sainte mosquée Al-Aqsa, ainsi que de la politique d’escalade systématique engagée contre le peuple palestinien et contre ses terres islamiques et chrétiennes.
La même source a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces attaques, réitérant la position ferme du Qatar au sujet de la Cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien frère, y compris le plein droit de pratiquer ses rituels religieux sans restrictions et d’établir son État indépendant conformément aux frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Dimanche matin, le gouvernorat de Jérusalem (partie gouvernementale palestinienne) a déclaré ce qui suit: « Ben Gvir a pris d’assaut la mosquée Al-Aqsa, par la porte des Maghrébins ( Bab al-Maghariba), percée dans la muraille sud de Jérusalem, au milieu d’une escorte policière intensive.
C’est la deuxième fois que Ben Gvir fait incursion dans la mosquée Al-Aqsa depuis la formation du gouvernement de Benjamin Netanyahu en décembre dernier.