À la Une"Potentiellement catastrophique" : le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines

« Potentiellement catastrophique » : le super Typhon Man-yi s’apprête à frapper les Philippines

Le super typhon Man-yi, qui se dirige vers les Philippines, s’intensifie et pourrait avoir un impact « potentiellement catastrophique » sur l’archipel selon les services météorologiques. Des millions de personnes sont menacées.

Plus de 650.000 personnes ont fui leur domicile à l’approche de ce « super typhon » avec des vents pouvant atteindre 240 km/h et qui touchera terre tard samedi ou tôt dimanche.

Il sera la sixième tempête majeure à frapper les Philippines en un mois.

Les précédentes ont tué au moins 163 personnes, fait des milliers de sans-abris, détruit des récoltes et tué du bétail.

« Une situation potentiellement catastrophique et mortelle se profile dans le nord-est de la région de Bicol alors que le super typhon +Pepito+ s’intensifie encore », a déclaré l’agence météorologique dans sa dernière mise à jour, en utilisant le nom local de la tempête et en faisant référence à la partie sud de l’île principale de Luzon.

Des pêcheurs et des habitants déplacent un bateau en bois en lieu plus sûr, en prévision de l’arrivée du super typhon Man-yi, à Legaspi, capitale de la province d’Albay, au sud-est de Manille, le 16 novembre 2024 (AFP – CHARISM SAYAT)

Samedi, le gouvernement a appelé la population à prendre en compte les avertissements et à se mettre à l’abri.

« Si une évacuation préventive est nécessaire, faisons-la et n’attendons pas l’heure du péril pour évacuer ou chercher de l’aide, (…) nous mettrons en danger non seulement nos vies, mais aussi celles de nos sauveteurs », a déclaré Marlo Iringan, sous-secrétaire d’Etat à l’intérieur.

Dans la province d’Albay, Myrna Perea, son mari et ses trois enfants ont trouvé refuge dans une salle de classe avec neuf autres familles après avoir reçu l’ordre de fuir leur maison faite de taule.

Il y fait chaud et l’endroit est exigu. La famille a passé la nuit de vendredi sur un matelas commun sous l’unique ventilateur accroché au plafond de la salle de classe. Mais Mme Perea, 44 ans, a estimé qu’il valait mieux être en sécurité.

« C’est pourquoi nous sommes partis. Même si la maison est détruite, l’important est de ne pas perdre un membre de la famille. »

(Agence)

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