Mohsen Fakhrizadeh, le scientifique iranien mort dans une attaque fin novembre, aurait été tué par une mitrailleuse contrôlée par satellite avec l’assistance d’une « intelligence artificielle », a indiqué dimanche le contre-amiral Ali Fadavi, commandant en chef adjoint des Gardiens de la Révolution.
Mohsen Fakhrizadeh, tué le 27 novembre, a été assassiné au moyen d’une mitrailleuse contrôlée par satellite avec l’assistance d’une « intelligence artificielle », a révélé dimanche 6 décembre le commandant en chef adjoint des Gardiens de la Révolution à un média local.
Le physicien nucléaire circulait sur une autoroute avec une équipe de sécurité composée de onze Gardiens de la Révolution lorsque la mitrailleuse a « zoomé » sur son visage et a tiré treize balles, a précisé le contre-amiral Ali Fadavi, cité par l’agence de presse Mehr.
L’arme automatique, juchée sur un pickup, « s’est concentrée simplement sur le visage du martyr Fakhrizadeh d’une façon telle que sa femme, qui se trouvait à seulement 25 centimètres, n’a pas été touchée par une balle », a-t-il ajouté.
« Contrôle par internet »
Cet engin était « contrôlé par internet » via satellite et il a utilisé une « caméra sophistiquée et une intelligence artificielle » pour trouver sa cible, a poursuivi Ali Fadavi, précisant que le chef de la sécurité du scientifique a reçu quatre balles « lorsqu’il s’est jeté » sur lui pour le protéger.
« Aucun terroriste ne se trouvait sur les lieux », a-t-il relevé.
L’agence Mehr, et d’autres médias locaux, n’ont pas précisé si Ali Fadavi avait mentionné la mort d’autres personnes lors de cette attaque.