La nouvelle ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a pris hier samedi ses fonctions, en remplacement de Wafaa Chaalal lors d’une cérémonie au siège du ministère à Alger.
En présence des cadres du ministère et de directeurs d’établissements sous tutelle, la nouvelle ministre a présenté ses remerciements au Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, « pour la confiance qu’ils ont placée en sa personne, pour diriger ce département ».
Mme Mouloudji a indiqué qu’elle allait mettre en place une « feuille de route » afin d’instaurer une culture « participative » et « dynamique » et œuvrer à la « valorisation » de la culture dans toutes ses expressions, matérielles et immatérielles.
L’intérêt, a-t-elle dit, sera également accordé à l’entreprenariat culturel, relevant à ce propos que la « culture est un des piliers de l’économie nationale et du développement durable ». La nouvelle ministre a souligné, d’autre part, que les « médias sont un partenaire important pour promouvoir l’acte culturel ».
Pour sa part, la ministre sortante, a rappelé les différents chantiers entamés durant les « six mois à la tête du ministère », soulignant que plusieurs ateliers ont été ouverts malgré les « difficultés » et « obstacles » rencontrés dont certains ont été surmontés.
Chercheure permanente au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran, Soraya Mouloudji, est titulaire d’un doctorat en traduction et anthropologie, et a occupé plusieurs postes au niveau du Crasc, dont celui de chef de département des relations extérieurs et de la valorisation de la recherche, puis celui de sous-directrice chargée de la recherche scientifique.
Enseignante à l’université, directrice adjointe du Crasc depuis 2020, Soraya Mouloudji a eu également à diriger ce centre dédié à la recherche dans le domaine de l’anthropologie sociale et culturelle.