L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa) a déclaré que les Palestiniens de Ghaza « n’ont pas assez de nourriture ni d’eau potable », à la lumière du génocide israélien qui dure depuis plus d’un an et d’une politique de famine préméditée contre la Bande de Ghaza.
C’est ce qui ressort d’une publication, lundi, sur le compte de l’agence sur la plateforme « X », au nom de sa porte-parole officielle à Ghaza, Louise Wateridge.
« Les habitants de Ghaza sont sans abri, ils n’ont pas assez de nourriture et n’ont pas accès à l’eau potable », a déclaré Waterdridge.
« La situation dans la Bande de Ghaza est pire que jamais. Les gens se battent pour obtenir des morceaux de pain, tandis que le prix d’un sac de farine a dépassé les 200 dollars », contre 16 dollars avant la guerre, a-t-elle ajouté.
La porte-parole de l’agence a confirmé que « les bombardements et les raids (israéliens) ne s’arrêtent jamais. Chaque jour qui passe, voire chaque heure, les souffrances des gens, ici, s’aggravent ».
Ces déclarations interviennent alors que le génocide israélien dans la Bande de Ghaza se poursuit pour le 416ème jour, faisant, jusqu’à dimanche, « 44 211 martyrs et 104 567 blessés », pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destructions massives et d’une famine meurtrière emportant des dizaines d’enfants et de personnes âgées dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.
Les Palestiniens de Ghaza souffrent d’une politique de famine, l’armée israélienne faisant obstruction à l’arrivée de l’aide humanitaire dans la Bande, un constat confirmé par de nombreuses institutions onusiennes et internationales.
La communauté internationale appelle, pourtant, Israël à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza pour prévenir la famine, en vain.
La famine s’est propagée dans la plupart des régions de la Bande de Ghaza à la suite du siège israélien, en particulier dans le nord, suite à l’extermination et à la famine continues, tandis que toutes les régions de la Bande de Ghaza connaissent une catastrophe humanitaire sans précédent, coïncidant avec l’arrivée de l’hiver pour la deuxième année consécutive, avec environ deux millions de Palestiniens déplacés, dont la plupart s’abritent dans des tentes.
(Agence)